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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 23:23

Buenos Aires - Sao Paulo, Sao Paulo - Londres, Londres - Paris : il fallait y penser

… France !

Fini de jouer les touristes, nous revenons au pays retrouver familles et amis ;-)

Merci à tous de nous avoir lu, encouragé, rejoint ou commenté. Quel plaisir ! De notre côté nous avons adoré vivre et partager cette expérience avec vous. Mais nos envies de voyages ne s’arrêtent pas là puisque nous venons de choisir une nouvelle destination où vivre quelques temps : lointaine, exotique, inattendue…  Vacances en Suisse… Switzerland ! 

Alors si vous avez vous aussi des envies d’ailleurs, vous êtes les bienvenus dans notre belle ville de Genève ;-)

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 23:21

Devant la 'Floralis Generica'

Cela fait un peu plus de deux mois que nous sillonnons l’Amérique du Sud mais voici un trajet à la saveur toute particulière : Cordoba – Buenos Aires, soient nos dix dernières heures de bus du voyage ! Pas le temps de réaliser, nous sommes déjà arrivés dans l’énorme gare routière de la capitale et cherchons un taxi pour rejoindre le centre. Et nous évitons également la dernière (enfin, on espère…) arnaque du voyage : après avoir laissé passer deux taxis aux prix largement surévalués, nous montons dans le 3ème et avons la fraîcheur de demander au chauffeur de mettre le compteur. S’en suivent 5mn de jurons incompréhensibles mais un tarif final bien en dessous du prix initial. Nous sommes rodés, les taxis parisiens n’ont qu’a bien se tenir !

La Casa RosadaVue sur la villePas encore de quoi concurrencer celui de Genève

Nous en finissons avec les transports en commun et nous lançons dans 5 jours de marche intensive à la découverte des différents quartiers de la ville. Le Centro d’abord puisque c’est là que nous logeons : des artères immenses, l’obélisque qui célèbre la fondation de la ville, la Casa Rosada (le palais présidentiel), le Théâtre Colon et d’autres lieux chargés d’histoires comme la Plaza de Mayo où défilaient silencieusement les mères de disparus et qui est devenue le lieu propice aux manifestations (un peu comme notre place de la Bastille). Nous sommes épatés par l’architecture des bâtiments et la beauté de la ville : moderne, pleine de vie, un peu européenne mais surtout énormément fière d’être sud-américaine !

Place de la Concorde16 voies tout de même !Retour à l'université

Mais, mais, il est français, lui !Gotan ProjectLe radar fonctionne encore bien après 5 mois de voyage

Nous découvrons ensuite les quartiers bobos de Palermo Viejo et Palermo Hollywood avec leurs nombreuses boutiques de créateurs, ateliers d’artistes et terrasses de café baignées de soleil. N’ayant toujours pas vu de danseurs de tango, nous nous rendons dans les ruelles de San Telmo où se trouve la plus forte concentration de danseurs de rue. Entre deux brocantes, il est facile de les trouver grâce à la musique et la planche de bois prête pour un tour de danse… Pas facile le tango, surtout pour nous qui galérons déjà à danser la valse !

Plus au nord de la ville nous visitons le cimetière de la Recoleta. En plus d’être fameux pour les nombreuses personnalités argentines enterrées là (bon nombre de présidents, ministres, célébrités… et Eva Peron), il est remarquable pour son apparence : pas de tombes mais des successions de caveaux, de mausolées et de statues de marbre qui en font un véritable village et un sérieux concurrent du Père Lachaise.

 Bienvenue au cimetièreIl y a fouleLe caveau de la famille Duarte, un des plus admirés car c'est ici que repose Evita

Le best of de la semaine

- Manquer de voir un match de foot au stade de la Boca : c’est sûr, il va falloir qu’on revienne !

- Découvrir Chiquilin et comprendre d’où s’inspire la mélancolie du tango argentin. Nous aussi maintenant nous sommes nostalgiques de leurs ris-de-veau : c’est sûr, il va falloir qu’on revienne ;-)

Bye bye Argentina !

- Terminer notre dernière étape en beauté, même la guesthouse était parfaite ! Pour ceux qui envisagent une escale à BA, c’est ici

- Se réjouir de retrouver nos familles et nos amis !

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 12:15

Mais qui est cet enfant ? Réponse A : Pinocchio / Réponse B : Harry Potter / Réponse C : Ernestito Guevara / Réponse D : Obi-Wan Kenobi

Après Salta et Iguazu, nous descendons un peu plus au sud vers Cordoba, la deuxième plus grande ville d’Argentine. Si elle est surtout réputée pour sa forte activité culturelle, elle repose également aux pieds de la chaîne de montagnes du même nom et permet ainsi de nombreuses excursions dans les environs. Après quelques jours passés à découvrir la ville, nous louons donc une voiture (une KA (!!!!) même pas fait exprès) et sur les conseils avisés de Mathieu, le propriétaire français de la guesthouse où nous logeons, nous partons explorer la région !

Vue de Cordoba - 1Vue de Cordoba - 2Vue de Cordoba - 3

Et à peine sortis de la ville nous comprenons déjà l’engouement des locaux pour la région : la sierra ressemble à s’y méprendre aux Alpes avec parfois une petite touche germanique (oui vous avez bien lu).  Prenons par exemple Villa General Belgrano : brasseries authentiques, boutique de chopes, troisième plus gros spot de l’Oktoberfest au monde et assortiments de Sauerkraut-Wurst à toutes les sauces, le tout au milieu de chalets bavarois. Soyons honnêtes on ne s’attendait pas à ça ! Les hôtels de la ville étant pris d’assaut par les vacanciers, Mathieu nous a dégoté un gîte original puisque nous logeons au milieu de la forêt avec électricité solaire et sans eau courante. L’endroit est ravissant et nous en profitons pour nous poser un peu. 

Mairie de Villa General BelgranoPetite chopineBoutique de choppes (chopping?)

En fait on est à MünichVille de la 3è plus grande fête de la bière au monde : ça se voit et ça se boit ;-)Marie et son ami argentin Gunther

Le gîte est également notre point de départ pour des escapades d’une journée : au programme Embalse et son lac, Villa Rumipal, Santa Rosa de Calamuchita et la partie helvète (non encore reliée par une route goudronnée) avec Villa Alpina et la Cumbrecita. Et comme nous sommes en plein milieu de l’été en Argentine nous finissons régulièrement nos journées par une baignade dans les lacs environnants (Los Molinos) pour nous rafraîchir.

Pas d'eau, pas d'électricité mais de jolis fauteuils......et une jolie terrasse !Adelante !

Maison sur pilotisLos Molinos

Sur la route du retour vers Cordoba nous nous arrêtons à Alta Gracia et visitons la maison où vécut le Che de 4 à 15 ans : nous avons pu voir ses premières lectures, ses carnets de note et ses premiers essais littéraires. D’autres pièces viennent enrichir la collection et en font un endroit chargé d’histoire. En 2006 Fidel Castro est venu en personne se remémorer son amitié de jeunesse créant ainsi une véritable émeute dans un si petit village.      

Le bureau du CheUn Che, deux nationalitésLa 'Poderosa' : héroine de 'Carnets de Voyage'Quand le Che s'appelait Ernestito et faisait des gribouillis

Le best of de la semaine

- Se faire arrêter par les policiers pour ne pas avoir allumé nos phares en pleine journée ; en revanche les automobilistes considèrent surement que les panneaux de limitation et lignes blanches sont faits pour la déco.

- Tenter une danse de la pluie dans la guesthouse de Villa General Belgrano : dernier recours pour avoir de l’eau et ainsi pouvoir prendre une douche.

- Trouver notre bonheur entre les fabriques d’Alfajores et les brasseries de la région.

- Lire le carnet de note de 6ème du Che. Bilan bon élève mais peut mieux faire en calligraphie.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 23:47

Devant les chutes d'Iguazu

Nous quittons rapidement Tupiza pour rallier l’Argentine. Au passage nous changeons de fuseau horaire entre Villazon (Bol) et La Quiaca (Arg) ce qui manque de nous faire rater notre bus. Notre première étape sera Salta, ancienne ville coloniale, animée par le Dakar peu avant notre passage mais également le fief de “Viejo Jack”, LE restaurant à grillades qui aura vu défiler une grande partie de nos amis depuis près de 10 ans. Il faut dire qu’il ne trouve pas son pareil en France, viandes à découper à la fourchette, morcillas et autres mollejas à nous faire sortir les yeux de la tête : la preuve en image.

Petit tour chez Jack : les entréesPetit tour chez Jack : le plat de résistance (et le dessert)

Cela dit nous n’aurons pas fait que manger des steaks à Salta, la ville est ravissante et la vue depuis le Cerro San Bernardo vaut le détour. L’ambiance est estivale et pour cause, nous sommes en plein dans la période des grandes vacances des Argentins. Ces premiers jours dans le pays sont également l’occasion pour nous de faire notre oreille à leur prononciation particulière : le “X”, le “LL” et le “Y” se prononcent de façon similaire et se transforment en un “Djch” pas toujours évident à comprendre.

Vue du Cerro San BernardoEn bas du téléphériqueSalta - Vue 1

Salta - Vue 2Salta - Vue 3Salta - Vue 4

Pour la suite du séjour nous décidons de faire un crochet (rapporté à la taille du pays = 23h de bus) pour nous rendre à Puerto Iguazú, célèbre pour ses chutes d’eau partagées avec le Brésil et le Paraguay. Notre première journée se passe côté argentin et c’est parti pour 6 heures de marche au milieu de la jungle et du bruit assourdissant des chutes. L’accès se fait via le parc naturel d’Iguazú : l’endroit est fait pour accueillir de nombreux touristes et les infrastructures sont particulièrement bien conçues. Nous commençons par le circuit supérieur en aplomb, passons au milieu d’énormes toiles d’araignées (Marie adore) à côté de coatis (famille des ratons laveurs) et d’iguanes, suivis par des milliers de papillons. Puis nous passons au circuit inférieur et nous arrêtons manger un bout… Effet immédiat du sandwich au salami : des coatis tous dodus rappliquent, sautent sur la table où nous mangeons et nous piquent un sachet de mayonnaise. Trop tard et impossible de le récupérer même sous la menace des lunettes violettes. Comme en plus il est interdit de donner à manger aux animaux sous peine de les rendre violents (!), nous quittons discrètement les lieux et poursuivons notre visite vers la Garganta Del Diablo. Impossible de discerner la profondeur de la chute, l’ensemble est caché par des vapeurs d’eau qui bouillonnent, bouillonnent et nous arrosent au premier coup de vent.

A l'entrée du parcPremier chocPetits joueurs

MariposaLes coatis en famille : pirates !Garganta del Diablo

Nico s'entraine à courir plus vite que les coatisAvec un arc-en-ciel c'est encore mieux

Si les chutes les plus impressionnantes sont côté argentin, les points de vue, eux, se situent au pays de la samba. Nous passons donc la frontière pour la journée et accédons à Foz do Iguaçu au Brésil. Nous avons choisi de faire le trajet avec les bus locaux, beaucoup plus abordables que les bus directs mais beaucoup plus long : un premier bus pour passer la frontière, un deuxième pour rallier le centre-ville et un dernier pour accéder au parc. Il y a foule à l’arrivée mais “tudo bem” cela ne nous empêche pas de profiter de la visite !

Marie Do BrasilIguaçu - Vue 1Iguaçu - Vue 2

Piste d'atterrissageIguaçu - Vue 3Mais où est Charlie ?

Le best of de la semaine

- Se faire congratuler par Monsieur Jack himself pour avoir terminé un morceau gigantesque de bife de chorizo (NDLR : celui de la photo ne correspond qu’à 1/3 du total)

- Recommander les chutes d’Iguazú comme une des 7 nouvelles merveilles du monde. Pour voter c’est ici. Le résultat final sera connu le 11/11/2011 :-)

- Subir les mauvais effets de l’inflation en Argentine : effet Paris-Dakar ou crise économique on ne sait pas mais les prix ont été multipliés par 4 vs. il y a 2 ans.

- Découvrir que les bus longue distance argentins proposent wifi et plateaux repas chauds à bord.

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 20:45

Fa # majeur

Favi et Clément nous ont dégoté un programme pour le moins original pour célébrer le nouvel an. Nous irons accompagnés d’une petite trentaine d’amis Boliviens dans le Chapare, région réputée pour sa jungle, ses énormes araignées, ses moustiques virulents et son taux d’humidité avoisinant les 100%. Afin de préparer notre séjour comme il se doit, nous allons nous ravitailler à la Cancha, l’immense marché de Cochabamba qui s’étale sur 15 pâtés de maisons. La liste des courses : 25kg de cochon, 20kg de bœuf, 11kg de patates ainsi que quelques bouteilles du fameux Bohemio (l’excellent vin bolivien), nous ne sommes pas trop de 8 Français pour porter tout ça. Nous arrivons le 31 dans les environs de Villa Tunari et découvrons avec plaisir les deux charmantes petites maisons qui vont nous accueillir et les piscines naturelles qui les entourent. A peine le temps de monter nos tentes qu’il est déjà 19h et l’heure pour les Français de célébrer une première fois la nouvelle année ainsi synchronisés avec la métropole. Aux alentours des trois heures du matin, ne voyant plus personne d’autre que le groupe de cocoricos, nous pensons être les seuls à avoir survécu à la fête. Nous crions victoire au son endiablé des Béruriers noirs et allons nous coucher une heure plus tard. C’est sans compter sur le retour de tous les Boliviens de leur bain de minuit (ils étaient donc là !) et de leur inépuisable sens de la fête !

Jungle du ChapareLa maison du nouvel anUn insecte pour une fois sympathiqueLa viande bolivienne, meilleure que l'argentine ?

Après ces quelques jours passés dans la jungle, nous retournons à Cochabamba préparer notre séjour dans les Lipez. Coup de bol, nous arrivons à remplir une voiture avec des camarades basques présents sur place (Elorri, Josep, Mayo et Floriane) et grâce aux relations de Clément dans le tourisme nous trouvons chauffeur et guide (Yoni et Justino). Il est déjà l’heure de dire au revoir à Favi et Clément et de les remercier pour leur accueil fabuleux : on reviendra !

Isla IncahuasiOhé, ohé, capitaine abandonnéC'est par iciNotre bolide

Isla Incahuasi - Vue 2Nous on voit un lama, et vous ?Uyuni dans le fond et toujours pas de coiffeur à l'horizon

C’est parti pour une expédition de quatre jours entre Uyuni et Tupiza ! Nous faisons les trajets Cochabamba – Oruro puis Oruro – Uyuni en bus et sommes accueillis à 5h30 du matin par Justino notre guide. Le nuit est courte et quelques heures plus tard nous sommes en plein milieu du Salar (vaste désert recouvert d’une épaisse croute de sel), les yeux éblouis par la luminosité et l’immensité du site, le tout à 4000m au dessus du niveau de la mer. Mais ce n’est que le début de nos surprises !

Fossiles de cactusNous on voit deux lamas, et vous ?Vue des Lipez - Vue 1

La suite du circuit nous emmène dans des communautés toutes plus accueillantes les unes que les autres et chacune avec ses spécificités : cimetière Chullpas, ruines de villages Incas à Santiago K., caverne des galaxies à Aguaquiza… Les Lipez sont également célèbres pour leurs lagunes avec notamment la Laguna Colorada et ses flamands roses ou la Laguna Verde et son volcan, le Licancabur.

Vue des Lipez - Vue 2Devant la Laguna Colorada (vent arrière)Flamands sur la Laguna Colorada

Les geysers au petit matin - Vue 1Le bien nommé 'sol de mañana'Les geysers au petit matin - Vue 2

Nous allons ensuite voir les impressionnants geysers de Sol de Mañana (5000m), les cousins boliviens de ceux que nous avions vu à San Pedro de Atacama il y a un mois. Le bruit du bouillonnement de la terre recouvre nos voix, espérons que la cocotte minute n’explose pas !  Nous atteignons le Licancabur et la Laguna Verde le 3ème jour, définitivement notre coup de cœur du séjour. Nous passons un bon moment à admirer le reflet du volcan dans la lagune et à le prendre en photo sous tous les angles. Mais la beauté des lieux n’est pas facile à restituer donc pour vous faire une meilleure idée, nous vous recommandons d’y faire un saut !

Fin du parcours à Tupiza où nous laissons nos compagnons de route remonter vers Cochabamba, tandis que nous nous préparons à rallier l’Argentine.

Licancabur et Laguna Verde - Vue 1Licancabur et Laguna Verde - Vue 2La Dream Team

Vue des Lipez - Vue 3El Sillar : on se rapproche de l'Argentine

Le best of de la semaine

- Découvrir la ponctualité et “l’heure bolivienne”. Ou comment donner un RDV fictif à 30 personnes à 8h30 du matin pour un départ réel en bus à 9h30 et attendre encore des retardataires à 10h30.

- Se balader au milieu de fœtus de lamas séchés à la Cancha (beuuuuuuurk !!!), censés remplacer les sacrifices de lamas offerts à la Pachamama (mère nourricière) dans les villages en début d’année.

- Tester et ne pas approuver un restaurant de la gare routière d’Oruro : le poulet aura eu raison de l’estomac de Nico. Idéal si vous ne voulez plus manger pendant trois jours !

- Manger à “Tu Pizza” à Tupiza. La blague n’est pas de nous, toute la ville s’est donnée le mot pour proposer des pizzas aux touristes.

- Remercier une nouvelle fois Favi et Clément pour leur super accueil à Cocha : maintenant nous savons pourquoi on vient dans cette ville trois jours et on y reste un mois !

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 16:45

Devant le Cristo de la Concordia de Cocha : il dépasse celui de Rio de quelques centimètres

Nos premières heures en Bolivie sont plutôt intenses. D’abord un contrôle à la frontière plein de zèle : (1) Marie donne son passeport (2) le douanier : “ah… francès … bonjour, comment ça va ?” (3) il tamponne “todo bien”  bienvenue en Bolivie. Ensuite nous prenons la route de Copacabana, une des deux grandes villes aux bords du lac Titicaca, l’autre étant Puno côté péruvien. C’est là que nous retrouvons nos deux amis Clément et Favi, Cochabambino d’adoption et Cochabambina de leur état qui nous rejoignent pour passer quelques jours sur le lac. Nous prenons directement un bateau pour la Isla del Sol où Clément nous a dégoté un logement dans une communauté de l’île (Cha’lla). Nous sommes chanceux car son activité consiste à mettre en avant le tourisme dans les communautés (villages) de Bolivie tout en les aidant à se développer. Nous passons donc la soirée dans une partie moins connue de l’île, au calme et en bord de plage. En plus d’être heureux de les retrouver dans un tel cadre, nous sommes accueillis comme à la maison avec un apéritif composé de Châteauneuf du Pape et de pâté au poivre vert. Nous pouvons enfin trinquer avec deux grands absents du mariage !

Dans le bateau pour la Isla del SolLe lagoA gauche pâté au poivre, à droite Chateauneuf du Pape, hors-cadre : deux sourires !

Don Esteban – le chef de la communauté – nous emmène visiter les ruines incas de l’île. Le site est très bien préservé et si l’on en croit ses dires, il cache un accès à la cité engloutie, celle recherchée par Cousteau il y a quelques années ! Le lac est en effet le point de départ de nombreuses légendes sur les origines des incas. Aujourd’hui il est surtout réputé pour être le lac navigable le plus haut du monde (3800m) avec une superficie de 8400km² le faisant quasiment passer pour une mer intérieure. C’est pour lui faire honneur que Clément et Nico décident de s’y baigner en bravant ainsi des températures “extrêmes”.  

Favi et Marie sur les hauteurs de Cha'llaContre-jour sur la IslaElle est pas belle la vie ?!

Ruines incas : un labyrintheEt encore, on n'a pas compté ceux qui étaient sur le toit du bateauLe bus traverse sans nous

A Cochabamba me voy
a Cochabamba señores
cantarán los ruiseñores,
a Cochabamba me voy
¡Inti!

(chanson de Victor Jara)

Après quelques jours passés sur l’île nous faisons une brève escale à La Paz et prenons la route de Cochabamba où nous allons passer les fêtes de fin d’année. Il s’agit de la quatrième ville du pays en termes de population et elle est connue pour être la capitale gastronomique de Bolivie. Un délicieux mélange de Dolce Vita et Vida Loca sous un soleil perpétuel et des températures estivales. S’il y a peu d’attractions touristiques à proprement parler, les restaurants et cafés à thème se comptent à la pelle. Nous sommes hébergés chez Clément et Favi : un grand jardin avec piscine (vide), un patio-salon, deux petites chambres, un chat qui ronronne… une véritable maison de vacances !

CochabambinoPlace du 14 sept. - CochaMontée vers le Cristo, 1ère tentative, Suzuki HS, nous ferons le trajet en taxi

Nous passons les premières journées à arpenter les marchés de la ville pour préparer le repas du réveillon. Au menu, chancho ahumado (cochon fumé), gratin dauphinois et gâteau au chocolat, le tout arrosé de Bohemio, un excellent vin bolivien (si si ça existe !). Nous découvrons qu’à Cocha les fêtes sont légion : 320 jours par an tout de même, au son de nombreux chants et danses populaires (notre préférée reste le Tinku - danse guerrière - même si elle aura eu raison du dos de Favi). En reporters consciencieux, nous nous sommes faits un devoir de goûter la plupart des spécialités locales, nous les citons ici sans ordre de préférence : le lomo borracho (à la bière), le lapping (à la papaye), la soupe de mani (cacahuètes), le piqué (celui qui en arrive à bout a tout notre respect), le charqué (viande séchée), la chicha (jus de maïs fermenté qui se boit par tonneaux), le chuflay (cocktail du coin à base de Singani et de citrons du jardin), l’anticucho (brochettes de cœurs de bœuf) et bien d’autres…

La Bolivie, le pays de la patateChancho ahumado en préparationJosep, perplexe devant un piqué

Le best of de la semaine

- Se motiver pour aller se baigner dans le lac Titicaca et maudire le nuage qui a décidé de cacher le soleil 1mn avant de rentrer entièrement dans l’eau à 15°.

- Profiter de la proximité sur le bateau pour échanger avec Don Esteban : le guide de conversation franco espagnol trouve enfin une utilité et le jeu du “président - trou du cul” est désormais disponible sur la Isla del Sol.

- Prier que nos sacs à dos soient étanches en voyant huit tonneaux de poissons à friture les rejoindre dans les soutes du bus pour La Paz.

- Se régaler de la cuisine de Cocha, pour les amateurs certaines recettes sont ici (en VO).

- Découvrir grâce à Favi que Sucre est la capitale de la Bolivie même si le chauffeur de taxi prétend le contraire.

- Tester les pisco sour “maison” pour fêter l’anniversaire de Marie : un délice !

Et surtout bonne année !

Mais mais mais on allait oublier… Excellente année à tous !

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 02:58

Devant le Machu et le Wayna Picchu

Les paysages du Pérou étant très escarpés et les routes assez dangereuses, nous réalisons la plupart de nos trajets avec la compagnie Cruz del Sur, une des plus réputées du pays et offrant un service proche des compagnies aériennes ; nous visionnons par exemple un film pour savoir comment boucler sa ceinture et accéder aux sorties de secours en début de voyage (sic!). Au terminal terrestre d’Arequipa nous attendons notre bus pour Cuzco dans le salon de la compagnie. Les deux heures d’attente filent à toute allure : tout d’abord nous passons une demi-heure à traduire une lettre de motivation de l’espagnol vers l’anglais pour une des hôtesses qui nous offre des empanadas en rétribution, puis nous regardons la fin de Rocky IV avec tous les employés présents, au bord de l’hystérie lorsque Rocky met KO Drago le méchant soviet sous amphet’.

Plaza de Armas - Cuzco - Vue 1Plaza de Armas - Cuzco - Vue 2Plaza de Armas - Cuzco - Vue 3

Une fois à Cuzco nous découvrons la ville et cherchons le meilleur moyen pour nous rendre au mythique Machu Picchu. Nous déchantons assez vite car faire partie des sept “nouvelles” merveilles du monde a un coût et les différentes agences que nous sollicitons nous présentent des tarifs prohibitifs : entre 180$ par personne pour le simple A/R en train jusqu’à 400$ incluant une rando d’une demi-journée en plus. Nous nous rendons également compte qu’il y a très peu de treks accessibles à la dernière minute en basse saison et que nous pouvons parfaitement faire par nos propres moyens ce qui nous est proposé. Nous prenons donc nous-mêmes nos billets de train et d’accès au Machu Picchu et retenons l’option la moins chère : collectivo (voiture collective) jusqu’à Ollantaytambo puis train “backpacker” jusqu’à Aguas Calientes, la ville située en dessous du site. En réalité le train n’a rien d’une option bon marché car il dispose d’un toit panoramique et d’un service à bord, tout cela dans un wagon exclusivement réservé aux “gringos”. Nous avions fait la 1ère partie du chemin avec des péruviens mais ils continueront à part, dans des wagons moins sophistiqués réservés aux locaux. Notre surprise ne s’arrête pas là, Aguas Calientes n’a rien d’une ville mais plutôt l’air d’un mauvais parc à touristes en cours de construction. Cela dit, cela reste notre meilleur moyen d’accéder au site suffisamment tôt, nous faisons donc l’impasse sur la ville et ses tarifs disproportionnés.

Le lendemain nous partons à l’aube pour être les premiers sur le site. La course à la première place se justifie par l’accès limité au Wayna Picchu -  la montagne en arrière plan de la cité inca - réservé aux 400 premiers visiteurs. Et voici notre première vision du site !!!!

Le Machu Picchu à 6h du mat'Le Machu Picchu à 7h du mat'

… En tout cas jusqu’à 9h du matin, soit trois heures d’attente à deviner les contours des ruines.

Le Machu Picchu à midi !

Nous nous promenons à travers le site et vers 10h nous montons vers le Wayna Picchu par un chemin plutôt difficile, avec des marches conçues pour un homme chaussant du 23 et mesurant 2m20. Mais la vue au-dessus des nuages vaut largement les efforts consentis !

On a retrouvé le cousin péruvien de JaïmitoIncroyable cité IncaSympa de gâcher la carte postale !

Les -longues- marches du Wayna PicchuAu sommet du Wayna Picchu, au-dessus des nuagesLa suite...

 

Le best of de la semaine

- Supporter les 20mn de bingo au départ de chaque trajet à bord de Cruz del Sur : blâme pour faute de goût !

- Se lasser rapidement des demandes perpétuelles : Massage ? Restaurant ? dans les rues de Cuzco à l’approche de la Plaza de Armas.

- Lire sur les tickets d’accès au Machu Picchu que la nourriture est interdite sur le site et par conséquent se partager quatre Oreo pour le petit déjeuner, le déjeuner et le goûter.

- Passer quatre heures assis à contempler le Machu Picchu totalement ébahis, une fois la visite terminée.

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 18:06

Devant le canyon de Colca

Quatre bus (dont deux de plus de huit heures), deux collectivos (taxis collectifs), deux frontières et quelques 24 heures pour rejoindre Arequipa, notre première destination au Pérou. C’est dans ce genre de trajets qu’on peut se faire des compagnons de route à 5h du matin dans une gare routière à la frontière entre le Chili et le Pérou. Pour nous, ce sera deux  sympathiques Australiens, Prue et Philip 100% anglophones – uniquement anglophones – et par conséquent ravis de profiter des “progrès” linguistiques de Marie. Ils apprendront ainsi que “muy lejos” signifie que leur hôtel à l’arrivée est très très loin du centre : ils resteront donc au même endroit que nous. Nous adorons nous balader dans Arequipa au milieu des édifices coloniaux en pierre volcanique blanche (du sillar) sur fond d’El Misti, un volcan de 5800 m surplombant la région. La ville possède une autre spécialité : de gigantesques et délicieux gâteaux colorés tout droit sortis d’un dessin animé, miam !  

Plaza de Armas - ArequipaIglesia de San AgustinCathédrale d'Arequipa

Nous découvrons le monastère de Santa Catalina, une vraie ville dans la ville dans laquelle se succèdent des cours aux couleurs vives : du bleu, du rouge, des géraniums de partout et une incroyable sensation de sérénité. L’endroit nous a tellement plu que nous avons voulu l’emmener dans nos bagages, rarement l’appareil photo a autant chauffé. Après quelques heures à déambuler dans les allées, nous retrouvons Prue et Philip pour un dîner traditionnel. Au menu, Aji de Gallina et de nombreux Pisco Sour, de quoi fortifier l’amitié franco-australienne !

Silencio !Une des cours intérieuresUn monastère pas austère

Chambre au monastère de Santa CatalinaUne allée du monastèreElles aiment les géraniums

Oh la belle bleue !Oh la belle rouge !Oh la belle coupe !

Arequipa est également le point de départ vers Colca. Il s’agit du deuxième plus grand canyon au monde, le premier étant situé à quelques km. Pour rejoindre Cabanaconde, la ville localisée au sommet, nous prenons un bus complètement local. Le principe est simple : jusqu’à mi-parcours les places sont numérotées et ensuite aïe aïe aïe premier arrivé, premier servi. Un monsieur fait signe à Nico de faire monter ses enfants par la fenêtre, nous comprenons plus tard qu’il s’agit d’une technique de réservation de places et les derniers arrivés s’entassent debout dans l’allée centrale.

Descente vers le canyonLe monde entier est un cactus5h de descente

Et au milieu coule une rivièreSuivez la muleEt voici notre récompense une fois au fond : l'oasis de Sangalle...

Nous choisissons de faire la visite du canyon en deux jours par nos propres moyens. Le premier jour est consacré à la descente, soit trois heures pour rejoindre San Juan de Chucho et trois heures de plus pour déjeuner et rallier l’oasis de Sangalle. Après six heures de marche au milieu de roches et de terres arides, nous hallucinons sur cet endroit luxuriant dans lequel quelques hôtels ont eu l’excellente idée d’implanter des piscines naturelles. Le retour est moins glamour avec un réveil à 4h45 du matin, la vue d’un scorpion à 20 cm de la tête de Nico finissant de nous sortir de notre sommeil. Puis avec juste une banane dans le ventre, nous remontons le canyon jusqu’à Cabanaconde. Le chemin est plus direct que la veille, nous faisons le parcours en 2h30 non sans peine. Mais pourquoi un réveil si matinal ? Pour éviter la chaleur et surtout ne pas rater notre bus pour Cuzco le soir même !

... et ses piscines

Le best of de la semaine

- Découvrir que le jeu de cartes du “trou du cul - président” est international avec Phil et Prue.

- Tester et approuver deux excellentes recettes péruviennes. A vos fourneaux, voici les liens : pisco sour et aji de gallina.

- Entendre du rock progressif dans notre hôtel à Cabanaconde (Dream Theater, Porcupine tree, les amateurs apprécieront) et voir un énorme sourire sur le visage d’Orlando – le proprio – lorsque Nico sort Ipod et guitare.

- S’empiffrer des excellents gâteaux d’Arequipa. Voici une photo, à vous de juger !

Dans un petit plat à part, Tiédir du sang de lézard, Plein à bord un dé à coudre, Et un peu de sucre en poudre (Non ! - Ah, bon...) – Le pudding à l’arsenic d’Astérix et Cléopâtre

 

On en profite pour vous souhaiter à tous un très joyeux Noël !

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 03:58

Réveil frisquet sur les geysers del Tatio

La vie en technicolorPetites bicoques multicolores, ascenseurs sur rails centenaires, collines plongeant vers le Pacifique, pas de doute nous sommes à Valparaiso. A seulement deux heures de Santiago, cette ville portuaire a un léger air de Montmartre avec ses rues pentues et ses dessins d’artistes bobos et nous sommes sous le charme. A ce propos, un quartier entier a gagné ses galons de “musée à ciel ouvert” ! Nous nous concentrons principalement sur les quartiers Cerro Allegre et Cerro Concepcion, alternons entre de magnifiques belvédères et des rues plus escarpées avec quelques haltes dans des bistrots valparaisiens. 

C'est une maison verte, accrochée à la collineNos mollets s'en souviennentLa Sebastiana, maison de Pablo Neruda

C'est une maison rouge... Oui, bon ça va !Effet de styleça roule encore !

Après ces quelques jours bohèmes, nous nous dirigeons vers le nord du Chili, soit 23h de bus pour rejoindre San Pedro de Atacama. Nous empruntons la fameuse autoroute pan-américaine et sommes stupéfaits par l’aridité des paysages que nous traversons à quelques km de Santiago. Bravo la Tur-Bus (principale compagnie chilienne) pour le confort de la classe semi-cama qui nous permet de dormir presque allongés !

Le village de San Pedro de Atacama (2500m) a su garder une certaine authenticité dans son architecture malgré un développement massif du tourisme. On est loin de croiser un lama à chaque coin de rue en revanche pas de souci pour trouver du Wifi, des bars dignes d’un Café Costes, des restos et des hôtels pas toujours abordables… Nous ferons le tour de cinq guesthouses avant d’en trouver une dans nos tarifs. Il faut dire que ce village profite d’un emplacement idéal à la frontière de la Bolivie et en plein milieu du désert d’Atacama. Il est donc le point de départs de nombreux tours dans les deux pays. Pour notre part, nous choisissons de découvrir la Vallée de la Lune et les geysers del Tatio, la partie bolivienne sera pour plus tard.

Eglise à San Pedro de AtacamaLa vallée de la LuneOn se sent petit

Cette vallée doit son nom à son apparence désertique qui rappelle les paysages lunaires. Nous savourons son immensité sur fond de Licancabur (volcan bolivien en arrière plan – 5900m), même si nous ne sommes pas les seuls. En effet des dizaines de navettes touristiques sillonnent la région en passant par les mêmes spots. Nous sommes donc une bonne centaine à assister à un magnifique coucher de soleil sur la vallée.

Yihaaaaaa !!!Licancabur dans le fond et toujours pas l'ombre d'un coiffeur à l'horizonLuge en panne

Et ils y allèrent, ils marchèrent longtemps, très longtempsDigne d'un clip des InconnusCoucher de soleil sur la Lune

C’est un réveil à 3h30 du matin qui nous attend le lendemain pour un lever de soleil cette fois sur les geysers del Tatio. Ce sont les plus hauts geysers du monde situés à 4300m au dessus du niveau de la mer et les troisièmes en termes de superficie. L’aube est le meilleur moment pour en profiter car le différentiel de température entre l’eau bouillante et l’air ambiant est à son maximum ce qui créé des cheminées de vapeur plus importantes. Cela signifie également que nous retrouvons des températures en dessous de zéro ! On peut enfin ressortir bonnets (Kinoa, chut c’est vrai pas de pub), écharpes, gants et autres vêtements techniques. La journée est longue car après les geysers, direction le Pérou mais le passage de la frontière sera l’objet d’un autre article !

L'invasion du coton-tige 3 : le retourGeysers del Tatio - Vue 1

Geysers del Tatio - Vue 2Geysers del Tatio - Vue 3Geysers del Tatio - Vue 4

Le best of de la semaine

- Ecouter les conseils avisés (ou pas) de Dom et Charlie, et tester le pire comme le meilleur des spécialités valparaisiennes. On vous laisse deviner laquelle est la meilleure?

El Desayunador : chocolat maison et délicieux alfajores en haut du Cerro Concepcion, merci Dom !Snack de la gare : le Completo sur son porte-Completo, mayonnaise, choucroute, mayonnaise, saucisse, mayonnaise, avocat, 1€ pour 5000 kcal, Charlie tu nous le paieras !

- Se retenir de rire devant l’une des “attractions” de la vallée de la lune : “les trois Marie” - ou comment bassement marketer trois cailloux au milieu d’un désert ?

- Faire cuire son petit déj dans un geyser : œufs durs et chocolat chaud. Merci Gustavo pour l’astuce !

- S’écrier “Mais il n’y a que des perchés ici” à force de croiser plus de baba-cools que de chiliens et tomber simultanément sur l’un des trois résidents français de San Pedro “Je vous propose un tour ?”. Grand moment de solitude :-)

- Se faire récompenser de nos efforts en espagnol par une bise de la patronne de l’hôtel au moment de quitter San Pedro (Residencial Chiloé près de la gare de bus, on vous le recommande).

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 17:24

Devant le cratère d'Orongo

Notre dernière escale avant l’Amérique du Sud nous conduit vers l’île de Pâques, l’île la plus isolée du monde. Rien à moins de 4000 km à la ronde avant la Polynésie d’une part et le Chili d’autre part. La surprise à l’arrivée est le mélange entre les cultures des deux voisins : accueil aux sons des Ukulélés, forte ressemblance de la langue des Rapa Nui et de celle des Polynésiens (Ia Orana pour dire bonjour par ex.) et le rattachement au Chili. Soyons clairs, nous venons ici pour voir les moaïs – les statues de pierre – mais nous sommes bluffés par le paysage volcanique qui contraste avec le Pacifique. Seule ombre au tableau, le coût de la vie sur place est exorbitant et le rapport qualité-prix des “infrastructures” hôtelières plutôt mauvais : l’isolement a un prix ! Nous ferons donc le choix d’un hôtel de piètre qualité, le Maze Backpackers de Sydney n’était peut être pas si mal que ça :)

Le jeune homme et son chienC'est un cap, une péninsule !C'est bleu, c'est beau

Il fait la têteAhu Tahai - 1Ahu Tahai - 2

Cette étape est une parfaite transition pour la 2ème partie de notre voyage et l’occasion pour nous d’exercer notre espagnol. Pour rappel, nous sommes tous les deux LV1 allemand … ce qui explique que nous ne mangions que des empanadas les deux premiers jours. Nous préférons faire le tour de l’île en vélo et découvrons un relief plutôt escarpé. Cela nous permet d’être en sens inverse des bus de touristes et ainsi généralement seuls sur les sites. Si ces statues nous semblent familières pour les avoir vues des centaines de fois en photos, elles n’en sont pas moins impressionnantes en vrai. Elles prennent même une dimension quasi mystique une fois dans leur contexte puisqu’elles sont généralement en bord de mer, le regard pointant vers les terres et semblant défier le temps.

Sur la plage d'AnakenaJoli chapeau !A vélo

Rano RarakuOn s'est fait des potesAhu Tangariki - 1

Mais la visite de l’île ne se limite pas qu’aux moaïs, les paysages sont de toute beauté et propices à de petites randonnées. Sur les conseils d’amis (merci Clém et Agnès !), nous allons ainsi visiter le cratère d’Orongo dans le Sud de l’île à quelques deux heures de marche d’Hanga Roa, la ville principale. Nous apprécions le chemin bien balisé, le paysage champêtre jusqu’au sommet et la primeur d’en profiter sans personne alentours. La vue sur l’océan est magique : le cratère a eu la bonne idée de s’effondrer côté mer.

Ahu Tangariki - 2Fallait bien une photo débile...Le cratère d'Orongo

Il est venu nous dire au revoir

Suite à cette courte escale de quatre jours isolés du monde, nous rejoignons Santiago pour le début de notre périple sud américain. Cette ville ressemble fortement à Madrid, l’arrière-plan des Andes en plus. Imposant palais de la Moneda, plaza Italia, quartier bobo de Bellavista, musée d’art précolombien : nous sommes sous le charme. Puis nous retrouvons les joies des bus pour rejoindre Valparaiso, notre prochaine étape.

Devant le palais de la MonedaViva ChilePlaza Italia

Le best of de la semaine

- Se faire subtiliser les gousses de vanille achetées en Polynésie par les douaniers chiliens. Ils n’en profiteront pas eux-mêmes, ils les ont aspergées d’un mauvais spray… Un blâme pour leur excès de zèle.

- Retrouver tout son vocabulaire espagnol et un accent parfait quand on est paumés après huit heures de vélo sur l’île de Pâques.

- Ne pas pouvoir accéder au Cerro San Cristobal (magnifique colline surplombant Santiago) pour  cause de grève avec la raison suivante : “Hausse de salaire de 8,9% pour toute la fonction publique”. Ils ont des origines françaises les fonctionnaires chiliens ?

- Apprécier l’accueil et l’emplacement de notre hôtel de backpackers à l’arrivée à Santiago. Pour les intéressés c’est ici.

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Marie &Amp; Nico

  • Marie et Nico
  • On se décrit, oui, oui, oui
  • On se décrit, oui, oui, oui

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