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Lorsque l’on a déjà arpenté les routes de France au volant d’une Ford KA usée par la vie parisienne, fait l’équivalent de 5 fois le tour de la terre sur la ligne TGV Paris-Grenoble, et humé avec
joie les sous-sols de la ligne 13, on pense que l’on a déjà tout vécu en terme de transport. Pourtant nous allons découvrir des voyages probablement longs d’une autre nature, donc voici un
rapide aperçu de notre organisation :
Le billet tour du monde
Nous sommes passés par une agence anglaise « Global Village » spécialisée dans le domaine. Malcolm, Simon et Charlie agents émérites, sont visiblement habitués (et pas encore déprimés) de recevoir des coups de téléphone de l’autre bout du monde assis devant leur ordinateur, fenêtres amadeus, l’equipe.co.uk et london weather forecast ouvertes, pour changer un billet « ile de pâques – Santiago » en entendant un mot sur trois.
Nous partirons donc de Londres, sept vols majeurs inclus :
Londres – Pékin
Bangkok – Melbourne
Sydney – Auckland
Auckland – Papeete
Papeete – Easter Island
Easter Island - Santiago
Buenos Aires – Londres.
L’avantage est de définir les trois régions principales du voyage : Asie, Océanie, Amérique du Sud, et de rayonner librement au milieu. Nous avons également la possibilité de modifier ces billets moyennant des frais assez raisonnables.
Les autres vols
Nous avons séparément réservés quelques vols sur internet, n’ayant pas spécialement d’intérêt à les prendre avec Global Village, et/ou afin d’obtenir nos visas pour la Birmanie et la Chine.
Par exemple : Paris – Londres (pour ceux qui ne savent plus ça se fait aussi en avion), Pékin – Oulan Bator, Hong Kong – Rangoon, Rangoon – Bangkok, et probablement un pass inter-iles pour découvrir la Polynésie.
Nous aviserons en dernière minute si une distance entre deux villes chinoises nous refroidit.
Le train
Nous comptons beaucoup utiliser ce moyen de transport en Chine. C’est une autre façon de découvrir un pays, et également un moyen pratique de s’endormir dans une ville et se réveiller dans une autre, frais comme des gardons.
Nous allons également traverser le désert de Gobi dans le transmongolien, train mythique reliant la Russie à la Chine pour le trajet Oulan Bator - Pékin.
Pour le reste nous comptons sur les moyens de transports traditionnels du routard, le Bus pour ne citer que lui, mais également le 4x4 russe de Mejet dans les steppes mongoles.
J’ajoute enfin que nous sommes équipés de deux paires de chaussures de marche de qualité, espérons maintenant que nous ne les userons pas de trop avant le retour.