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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 03:58

Réveil frisquet sur les geysers del Tatio

La vie en technicolorPetites bicoques multicolores, ascenseurs sur rails centenaires, collines plongeant vers le Pacifique, pas de doute nous sommes à Valparaiso. A seulement deux heures de Santiago, cette ville portuaire a un léger air de Montmartre avec ses rues pentues et ses dessins d’artistes bobos et nous sommes sous le charme. A ce propos, un quartier entier a gagné ses galons de “musée à ciel ouvert” ! Nous nous concentrons principalement sur les quartiers Cerro Allegre et Cerro Concepcion, alternons entre de magnifiques belvédères et des rues plus escarpées avec quelques haltes dans des bistrots valparaisiens. 

C'est une maison verte, accrochée à la collineNos mollets s'en souviennentLa Sebastiana, maison de Pablo Neruda

C'est une maison rouge... Oui, bon ça va !Effet de styleça roule encore !

Après ces quelques jours bohèmes, nous nous dirigeons vers le nord du Chili, soit 23h de bus pour rejoindre San Pedro de Atacama. Nous empruntons la fameuse autoroute pan-américaine et sommes stupéfaits par l’aridité des paysages que nous traversons à quelques km de Santiago. Bravo la Tur-Bus (principale compagnie chilienne) pour le confort de la classe semi-cama qui nous permet de dormir presque allongés !

Le village de San Pedro de Atacama (2500m) a su garder une certaine authenticité dans son architecture malgré un développement massif du tourisme. On est loin de croiser un lama à chaque coin de rue en revanche pas de souci pour trouver du Wifi, des bars dignes d’un Café Costes, des restos et des hôtels pas toujours abordables… Nous ferons le tour de cinq guesthouses avant d’en trouver une dans nos tarifs. Il faut dire que ce village profite d’un emplacement idéal à la frontière de la Bolivie et en plein milieu du désert d’Atacama. Il est donc le point de départs de nombreux tours dans les deux pays. Pour notre part, nous choisissons de découvrir la Vallée de la Lune et les geysers del Tatio, la partie bolivienne sera pour plus tard.

Eglise à San Pedro de AtacamaLa vallée de la LuneOn se sent petit

Cette vallée doit son nom à son apparence désertique qui rappelle les paysages lunaires. Nous savourons son immensité sur fond de Licancabur (volcan bolivien en arrière plan – 5900m), même si nous ne sommes pas les seuls. En effet des dizaines de navettes touristiques sillonnent la région en passant par les mêmes spots. Nous sommes donc une bonne centaine à assister à un magnifique coucher de soleil sur la vallée.

Yihaaaaaa !!!Licancabur dans le fond et toujours pas l'ombre d'un coiffeur à l'horizonLuge en panne

Et ils y allèrent, ils marchèrent longtemps, très longtempsDigne d'un clip des InconnusCoucher de soleil sur la Lune

C’est un réveil à 3h30 du matin qui nous attend le lendemain pour un lever de soleil cette fois sur les geysers del Tatio. Ce sont les plus hauts geysers du monde situés à 4300m au dessus du niveau de la mer et les troisièmes en termes de superficie. L’aube est le meilleur moment pour en profiter car le différentiel de température entre l’eau bouillante et l’air ambiant est à son maximum ce qui créé des cheminées de vapeur plus importantes. Cela signifie également que nous retrouvons des températures en dessous de zéro ! On peut enfin ressortir bonnets (Kinoa, chut c’est vrai pas de pub), écharpes, gants et autres vêtements techniques. La journée est longue car après les geysers, direction le Pérou mais le passage de la frontière sera l’objet d’un autre article !

L'invasion du coton-tige 3 : le retourGeysers del Tatio - Vue 1

Geysers del Tatio - Vue 2Geysers del Tatio - Vue 3Geysers del Tatio - Vue 4

Le best of de la semaine

- Ecouter les conseils avisés (ou pas) de Dom et Charlie, et tester le pire comme le meilleur des spécialités valparaisiennes. On vous laisse deviner laquelle est la meilleure?

El Desayunador : chocolat maison et délicieux alfajores en haut du Cerro Concepcion, merci Dom !Snack de la gare : le Completo sur son porte-Completo, mayonnaise, choucroute, mayonnaise, saucisse, mayonnaise, avocat, 1€ pour 5000 kcal, Charlie tu nous le paieras !

- Se retenir de rire devant l’une des “attractions” de la vallée de la lune : “les trois Marie” - ou comment bassement marketer trois cailloux au milieu d’un désert ?

- Faire cuire son petit déj dans un geyser : œufs durs et chocolat chaud. Merci Gustavo pour l’astuce !

- S’écrier “Mais il n’y a que des perchés ici” à force de croiser plus de baba-cools que de chiliens et tomber simultanément sur l’un des trois résidents français de San Pedro “Je vous propose un tour ?”. Grand moment de solitude :-)

- Se faire récompenser de nos efforts en espagnol par une bise de la patronne de l’hôtel au moment de quitter San Pedro (Residencial Chiloé près de la gare de bus, on vous le recommande).

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 17:24

Devant le cratère d'Orongo

Notre dernière escale avant l’Amérique du Sud nous conduit vers l’île de Pâques, l’île la plus isolée du monde. Rien à moins de 4000 km à la ronde avant la Polynésie d’une part et le Chili d’autre part. La surprise à l’arrivée est le mélange entre les cultures des deux voisins : accueil aux sons des Ukulélés, forte ressemblance de la langue des Rapa Nui et de celle des Polynésiens (Ia Orana pour dire bonjour par ex.) et le rattachement au Chili. Soyons clairs, nous venons ici pour voir les moaïs – les statues de pierre – mais nous sommes bluffés par le paysage volcanique qui contraste avec le Pacifique. Seule ombre au tableau, le coût de la vie sur place est exorbitant et le rapport qualité-prix des “infrastructures” hôtelières plutôt mauvais : l’isolement a un prix ! Nous ferons donc le choix d’un hôtel de piètre qualité, le Maze Backpackers de Sydney n’était peut être pas si mal que ça :)

Le jeune homme et son chienC'est un cap, une péninsule !C'est bleu, c'est beau

Il fait la têteAhu Tahai - 1Ahu Tahai - 2

Cette étape est une parfaite transition pour la 2ème partie de notre voyage et l’occasion pour nous d’exercer notre espagnol. Pour rappel, nous sommes tous les deux LV1 allemand … ce qui explique que nous ne mangions que des empanadas les deux premiers jours. Nous préférons faire le tour de l’île en vélo et découvrons un relief plutôt escarpé. Cela nous permet d’être en sens inverse des bus de touristes et ainsi généralement seuls sur les sites. Si ces statues nous semblent familières pour les avoir vues des centaines de fois en photos, elles n’en sont pas moins impressionnantes en vrai. Elles prennent même une dimension quasi mystique une fois dans leur contexte puisqu’elles sont généralement en bord de mer, le regard pointant vers les terres et semblant défier le temps.

Sur la plage d'AnakenaJoli chapeau !A vélo

Rano RarakuOn s'est fait des potesAhu Tangariki - 1

Mais la visite de l’île ne se limite pas qu’aux moaïs, les paysages sont de toute beauté et propices à de petites randonnées. Sur les conseils d’amis (merci Clém et Agnès !), nous allons ainsi visiter le cratère d’Orongo dans le Sud de l’île à quelques deux heures de marche d’Hanga Roa, la ville principale. Nous apprécions le chemin bien balisé, le paysage champêtre jusqu’au sommet et la primeur d’en profiter sans personne alentours. La vue sur l’océan est magique : le cratère a eu la bonne idée de s’effondrer côté mer.

Ahu Tangariki - 2Fallait bien une photo débile...Le cratère d'Orongo

Il est venu nous dire au revoir

Suite à cette courte escale de quatre jours isolés du monde, nous rejoignons Santiago pour le début de notre périple sud américain. Cette ville ressemble fortement à Madrid, l’arrière-plan des Andes en plus. Imposant palais de la Moneda, plaza Italia, quartier bobo de Bellavista, musée d’art précolombien : nous sommes sous le charme. Puis nous retrouvons les joies des bus pour rejoindre Valparaiso, notre prochaine étape.

Devant le palais de la MonedaViva ChilePlaza Italia

Le best of de la semaine

- Se faire subtiliser les gousses de vanille achetées en Polynésie par les douaniers chiliens. Ils n’en profiteront pas eux-mêmes, ils les ont aspergées d’un mauvais spray… Un blâme pour leur excès de zèle.

- Retrouver tout son vocabulaire espagnol et un accent parfait quand on est paumés après huit heures de vélo sur l’île de Pâques.

- Ne pas pouvoir accéder au Cerro San Cristobal (magnifique colline surplombant Santiago) pour  cause de grève avec la raison suivante : “Hausse de salaire de 8,9% pour toute la fonction publique”. Ils ont des origines françaises les fonctionnaires chiliens ?

- Apprécier l’accueil et l’emplacement de notre hôtel de backpackers à l’arrivée à Santiago. Pour les intéressés c’est ici.

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Marie &Amp; Nico

  • Marie et Nico
  • On se décrit, oui, oui, oui
  • On se décrit, oui, oui, oui

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